Mauve de Mauritanie
De la douceur dans votre tasse
La mauve est une plante adoucissante, une alliée précieuse pour tous ceux qui cherchent à apaiser les inflammations, les irritations ou les sensibilités internes comme externes. Ses mucilages agissent comme un baume protecteur sur les voies respiratoires : elle calme la toux, adoucit la gorge, soulage les maux liés aux rhumes, laryngites, trachéites ou encore angines. Cette action émolliente se prolonge sur l’ensemble des muqueuses, offrant un réel soulagement en cas de peau sèche, de démangeaisons, de piqûres d’insectes ou de rougeurs cutanées.
La tisane de mauve de mauritanie agit aussi en profondeur dans le système digestif. Elle apaise les inflammations intestinales, protège les muqueuses fragiles, soutient en douceur les estomacs sensibles. Dans les cas de gastrites, d’hyperacidité ou de colites spasmodiques, elle calme, enveloppe et restaure. Elle offre également un léger effet laxatif, bienvenu pour les personnes dont le transit est ralenti, notamment chez les enfants, les personnes âgées ou les femmes enceintes.
À cela s’ajoutent des propriétés naturellement antibactériennes et antifongiques, qui en font une plante complète, polyvalente et d’une grande douceur thérapeutique. C’est une infusion idéale pour accompagner le corps dans les périodes de fragilité, de récupération ou simplement pour entretenir un équilibre apaisé au quotidien.
Petit bonus : les fleurs de Mauve de Mauritanie, une fois infusées, libèrent une teinture naturellement bleutée ! Un vrai régal pour les yeux.
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Sachet de 25g
Prix TTC hors frais de port
Préparation :
En infusion : 10 à 15g de fleurs dans 250ml d'eau bouillante. Laisser infuser 10 minutes. Boire 3 à 4 tasses par jour (constipation, toux...)
En décoction concentrée (pour les usages externes) : 30g de fleurs et feuilles dans 1L d'eau. Laisser bouillir 10 minutes avant de filtrer. Idéal pour les bains d'yeux ou gargarismes.
Cataplasme : poudre de plantes sèche humectée ou feuilles fraîches hachées, en application sur les crevasses, gerçures, furoncles ou abcès. Le suc de feuilles fraîches calme les piqûres d'insectes.
Précautions d’emploi :
- A fortes doses, peut entraîner des diarrhées
*Ces informations sont données à titre purement indicatif, et ne sauraient en aucun cas se substituer à l'avis d'un professionnel de santé.
Sources et bibliographie :
- 300 plantes médicinales de France et d'ailleurs, Claudine Luu & Annie Fournier
- Conseil en phytothérapie - Guide à l'usage du prescripteur, Paul Goetz & Francis Hadji-Minaglou
- Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France, Paul-Victor Fournier
- Article sur la Mauve, Althea Provence
Principales formules utilisant la mauve avec d’autres plantes :
Irritations de la gorge, toux sèche, enrouement : tisane de guimauve ou coquelicot, macérat de bourgeon de noisetier pour apaiser les bronches.
Toux grasse et encombrement bronchique : tisane de thym, bourgeon d’aulne glutineux ou de noisetier selon le terrain.
Inflammation digestive, acidité, reflux : tisane de camomille et calendula, macérat bourgeon de figuier en soutien global du système digestif et nerveux, teinture-mère de mélisse.
Peaux sensibles, eczéma, rougeurs : tisane de mauve (effet interne), application locale possible en compresses d’infusion froide, macérat de noisetier ou de cassissier pour les terrains allergiques, huile de macération de calendula pour les soins externes.
Yeux irrités, conjonctivite (usage externe) : infusion de mauve refroidie en compresses oculaires, en synergie avec le bleuet et camomille pour les yeux rouges et fatigués.
La mauve était déjà bien connue du temps des Grecs et des Romains, lesquels se délectaient de ses feuilles tendres, tout en lui reconnaissant des vertus laxatives. Au Moyen Age, elle fait partie intégrante des fameux jardins des plantes rares ou « carrés des simples », mettant à l’honneur les plantes médicinales. Charlemagne impose même qu’on la cultive pour ses appréciables propriétés thérapeutiques.
Elle traverse les siècles et, aujourd’hui encore, on lui reconnaît les mêmes bienfaits.
Source : 300 plantes médicinales de France et d’ailleurs – Claudine Luu & Annie Fournier