Thym commun
Thymus vulgaris L.
Parties aériennes
Digestion et immunité
Le thym est une plante aromatique remarquablement polyvalente reconnu pour leurs effets antiseptiques, antibactériens, antiviraux et antifongiques. En infusion, il aide à soulager les affections respiratoires courantes telles que la bronchite, la toux grasse ou sèche, l’asthme ou le rhume des foins, tout en favorisant l’expectoration et en réduisant l’inflammation des voies respiratoires.
En usage interne, le thym présente aussi des effets digestifs et diurétiques doux. Il contribue à calmer ballonnements, flatulences, colite ou gastrite, et stimule les fonctions d’élimination, ce qui est utile en cas d’infection urinaire. Ses actions sur l’immunité, la digestion et la circulation en font un précieux allié en période de fatigue, inflammation ou infection.
En usage externe, appliqué en gargarisme, bain de bouche ou friction, le thym désinfecte naturellement les muqueuses buccales et soulage les irritations de la gorge, les aphtes ou la mauvaise haleine.
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Sachet de 40g
Prix TTC hors frais de port
Préparation :
Verser de l’eau frémissante sur une bonne pincée dans une tasse de 250 ml. Laisser infuser pendant entre 5 et 10 minutes selon les goûts. Boire 1 à 3 tasses par jour si usage interne, sinon utiliser en compresses.
Précautions d’emploi et contre-indications :
- Déconseillé chez la femme enceinte et allaitante.
- Possibles réactions cutanées mineures en usage externe.
- Ne pas dépasser plus de 15 jours de cure en usage interne sans avis médical.
- Allergies aux Astéracées.
*Ces informations sont données à titre purement indicatif, et ne sauraient en aucun cas se substituer à l'avis d'un professionnel de santé.
Sources et bibliographie :
- 300 plantes médicinales de France et d'ailleurs, Claudine Luu & Annie Fournier
- Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France, Paul-Victor Fournier
- Les bienfaits du thym (Thymus vulgaris), Althea Provence
Principales formules utilisant le thym avec d’autres plantes :
Voies respiratoires & ORL : tisane du sureau, de plantain, de guimauve et de sauge, macérat de bourgeons d’aulne glutineux.
Cystite ou infections urinaires : tisane de bruyère, busserole, de bouleau et d’ortie, teinture-mère de cassissier, macérat de bourgeon d’aulne glutineux, de jeunes pousses d’églantier, d’airelle.
Digestion et confort intestinal : tisane de romarin, de fenouil et de sauge, macérat de bourgeons de noyer.
Au Moyen-Age, Hildegarde de Bingen a bien perçu son caractère : « le thym, additionné d’autres bonnes herbes et condiments, enlève les putréfactions des maladies grâce à sa chaleur et sa force ». A la fin du XVIIIe siècle, Nicolas Lémery indique qu’il est un tonique cérébral, un digestif, un anti-toxique, et apte à favoriser l’accouchement.
Dans les années 1930, le Dr Henri Leclerc, dans son Précis de phytothérapie, reprend les prescriptions des Anciens, en écrivant, entre autres, que le thym favorise le relèvement des forces physiques et morales.
Source bibliographique : 300 plantes médicinales de France et d’ailleurs, Claudine Luu & Annie Fournier