Calendula officinal
Calendula officinalis L.
Cicatrisant et peau éclatante
Le calendula, aussi connu sous le nom de souci officinal, est une plante médicinale incontournable, réputée depuis l’Antiquité pour son pouvoir apaisant sur la peau et les muqueuses. Principalement utilisé en usage externe, il fait partie des remèdes les plus polyvalents de l’herboristerie traditionnelle comme moderne.
Grâce à ses composants actifs (flavonoïdes, triterpènes, caroténoïdes), le calendula possède de puissantes propriétés anti-inflammatoires, cicatrisantes et antioxydantes. Il accélère la phase de régénération cutanée en favorisant l’épithélialisation et la synthèse du collagène, tout en diminuant le stress oxydatif localisé.
Son efficacité est particulièrement reconnue dans les brûlures légères, coupures, contusions et irritations cutanées ; les rougeurs du nourrisson (érythème fessier) ; les coups de soleil, furoncles, ulcères de jambe, dermatites et eczémas ; les lésions liées à une radiothérapie.
Il est aussi antifongique, antibactérien et antiviral, ce qui le rend utile en cas de candidose cutanée ou vaginale, vaginite, pied d’athlète, ou encore herpès labial.
5,90€
Sachet de 25g
Prix TTC hors frais de port
Préparation :
Verser de l’eau frémissante sur une bonne pincée dans une tasse de 250 ml. Laisser infuser pendant entre 5 et 10 minutes selon les goûts. Boire 1 à 3 tasses par jour si usage interne, sinon utiliser en compresses.
Précautions d’emploi et contre-indications :
- Déconseillé chez la femme enceinte et allaitante.
- Possibles réactions cutanées mineures en usage externe.
- Ne pas dépasser plus de 15 jours de cure en usage interne sans avis médical.
- Allergies aux Astéracées.
*Ces informations sont données à titre purement indicatif, et ne sauraient en aucun cas se substituer à l'avis d'un professionnel de santé.
Sources et bibliographie :
- 300 plantes médicinales de France et d'ailleurs, Claudine Luu & Annie Fournier
- Conseil en phytothérapie - Guide à l'usage du prescripteur, Paul Goetz & Francis Hadji-Minaglou
- Grand manuel de la phytothérapie, Dr Eric Lorrain
- Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France, Paul-Victor Fournier
- Souci (Calendula officinalis), Althea Provence
Dès la fin du 8e siècle, il apparaît sur le capitulaire De Villis sous le nom de solsequia « qui suit le Soleil », qui a donné le mot souci. Puis, il devient très prisé au Moyen Age, période pendant laquelle il est considéré comme une panacée. Hildegarde de Bingen l’utilise pour guérir les ulcérations cutanées et démangeaisons occasionnées par la gale, les troubles intestinaux, et comme antidote face au poison et morsures d’animaux venimeux. Il apparaît également comme remède capable d’agir sur les émotions : « La seule vue du souci chasse les humeurs de la tête et fortifie la vue. »
Au 15e siècle, il est aussi considéré comme modérateur des flux menstruels exagérés et remède à leur insuffisance. Puis il tombe presque dans l’oubli. Au 19e siècle, les chirurgiens nord-américains préconisent son emploi pour améliorer la cicatrisation, prévenir l’infection et calmer les douleurs des plaies chirugicales.
