Ortie
Urtica dioica L.
Feuilles
Un trésor de la nature
Plante nourricière par excellence, l’ortie est une alliée de fond pour les périodes de fatigue, de dévitalisation ou de carences. Riche en fer, en silice, en calcium, en magnésium et en vitamines, elle contribue à reminéraliser l’organisme en profondeur. Elle soutient la production de globules rouges, s’avérant utile en cas d’anémie ou de règles abondantes. En cure de plusieurs semaines, elle redonne tonus et vitalité aux personnes affaiblies, aux femmes en post-partum ou en période de ménopause, ainsi qu’aux adolescents en pleine croissance.
Dépurative et anti-inflammatoire, l’ortie favorise l’élimination des déchets par les émonctoires, en particulier les reins et la peau. Elle est indiquée dans les cas de douleurs articulaires chroniques (rhumatismes, arthrite), de troubles cutanés comme l’acné, l’eczéma, le psoriasis, ou encore de terrain allergique. Par son action assainissante du terrain humoral, elle participe à une meilleure oxygénation des tissus et à un équilibre global du métabolisme.
En usage externe, l’ortie est reconnue pour ses propriétés tonifiantes et revitalisantes. Elle s’utilise en lotion pour fortifier le cuir chevelu, lutter contre la chute de cheveux et réguler les cuirs chevelus gras. Grâce à sa richesse en principes actifs et sa polyvalence, l’ortie mérite pleinement sa place dans les plantes du quotidien.
5,00€
Sachet de 20g
Prix TTC hors frais de port
Préparation :
- Verser de l’eau frémissante sur une bonne pincée dans une tasse de 250 ml. Laisser infuser entre 5 et 10 minutes selon les goûts.
- Usage externe : Il est possible de l’utiliser en lotion à préparer soi-même comme une tisane, après avoir rincé le shampooing, pour des cheveux doux et brillants.
Précautions d’emploi :
- Cancer hormono-dépendant (prostate).
- Peut provoque des troubles de l'érection ou une baisse de la libido et de légers troubles gastro-intestinaux.
*Ces informations sont données à titre purement indicatif, et ne sauraient en aucun cas se substituer à l'avis d'un professionnel de santé.
Sources et bibliographie :
- 300 plantes plantes médicinales de France et d'ailleurs, Claudine Luu et Annie Fournier
- Conseil en phytothérapie - Guide à l'usage du prescripteur, Paul Goetz & Francis Hadji-Minaglou
- Grand manuel de la phytothérapie, Dr Eric Lorrain
- Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France, Paul-Victor Fournier
- Ortie (Urtica dioica , U. urens), Althea Provence
Principales formules utilisant l’ortie avec d’autres plantes :
Acné, notamment lors de l’adolescence : teinture mère de bardane.
Acné (cycle féminin) : tisane de houblon.
L’ortie est utilisée comme nourriture et remède depuis des millénaires. Depuis que l’humain a appris à écrire et, de ce fait, à noter ses expériences et son savoir, on remarque que les utilisations de l’ortie sont restées les mêmes jusqu’à nos jours. Il faut dire que lorsque quelque chose a du bon, ce n’est pas quelques milliers d’années d’utilisation qui pourront changer sa nature. Bien que l’ortie fut totalement dénigrée par la nouvelle médecine européenne et américaine, le peuple – du moins en Europe – n’a jamais cessé de l’utiliser. Même si ses vertus nutritives et médicinales sont toujours appréciées, ses autres utilisations ont pourtant été délaissées.
En Europe et en Amérique, dans la fabrication des textiles, l’ortie avait sa place à côté de son cousin le chanvre (ils font partie de la même famille – les urticacées). Avant l’arrivée du coton et du lin, l’ortie était une fibre de premier choix, pouvant être transformée en cordages et filets solides ou en tissu presque aussi souple que la soie. On a retrouvé des tissus faits à partir de la fibre d’ortie datant de l’âge de bronze.
Sources bibliographiques : flora medicina