Bruyère

Calluna vulgaris

Sommités fleuries

Diurétique et antiseptique

Plante emblématique des landes, la bruyère est précieuse pour ses vertus ciblées sur les voies urinaires, notamment en cas de cystites ou d’inflammations chroniques. Reconnue pour son action diurétique douce, elle aide à soulager les troubles tels que l’albuminurie, l’urémie ou encore l’oligurie, en favorisant l’élimination des toxines.

Mais ce n’est pas tout : la bruyère possède également des propriétés anti-rhumatismales, idéales en soutien lors de douleurs articulaires ou musculaires. Elle agit en décongestionnant la prostate, et son usage en infusion ou en bain peut se révéler intéressant en accompagnement des troubles de cette zone.

En usage externe, on l’emploie traditionnellement pour soulager la goutte, les névralgies d’origine rhumatismale, mais aussi pour atténuer certaines affections cutanées comme les taches de rousseur, les dartres, ou encore les engelures.

Enfin, des recherches récentes soulignent ses propriétés photoprotectrices, en particulier face aux rayons UVB, faisant de la bruyère une plante à considérer dans les soins apaisants et protecteurs de la peau.

5,90

Sachet de 25g
Prix TTC hors frais de port

Préparation :

En infusion, verser de l’eau frémissante sur une bonne pincée dans une tasse de 250 ml. Laisser infuser pendant entre 5 et 10 minutes selon les goûts.

Recette ancienne du Dr Jean Valnet 'dhuile pour atténuer les hyperpigmentations : 60g de bruyère, 250g d'huile d'olive. Laisser macérer pendant 15 jours puis filtrer. Application locale.

Précaution d’emploi et contre-indications :

  • Déconseillée chez la femme enceinte, allaitante et l'enfant de moins de 12 ans.
  • Des nausées et vomissement peuvent survenir.
  • A éviter en cas d'intolérance à l'arbutine ou aux quinolones.

*Ces informations sont données à titre purement indicatif, et ne sauraient en aucun cas se substituer à l'avis d'un professionnel de santé.

Sources et bibliographie :

  • 300 plantes médicinales de France et d'ailleurs, Claudine Luu & Annie Fournier
  • Conseil en phytothérapie - Guide à l'usage du prescripteur, Paul Goetz & Francis Hadji-Minaglou
  • Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France, Paul-Victor Fournier
  • La phytembryothérapie - L'embryon de la gemmothérapie, Dr Franck Ledoux & Gégard Guéniot
  • Bruyère cendrée (Erica cinerea), Althea Provence

Principales formules utilisant la bruyère avec d’autres plantes :

Cystite ou infections urinaires : tisane de busserole, de bouleau et d’ortie, teinture-mère de cassissier, macérat de bourgeon d’aulne glutineux, de jeunes pousses d’églantier, d’airelle.

Troubles bénins de la prostate : tisane de busserole, teinture-mère d’ortie, macérat de bourgeon de marronnier d’Inde.

Usage externe (dartre, engelure, tache) : tisane de calendula, camomille et plantain.

Les bruyères servaient souvent à fabriquer des balais ; de là le nom Calluna, tiré du grec Kallynô « nettoyer ». Quant à Erica, c’est l’ancien nom grec d’une bruyère des régions méditerranéennes, la seule dont les anciens mentionnent les propriétés. D’un point de vue médicinal, elles ont des propriétés très similaires et sont souvent mises dans le même panier.

Les Grecs en font état sans leur donner beaucoup d’importance. Au 16e siècle, Matthiole les mentionne pour traiter la gravelle (ce que le Dr Lerclerc réfutera au début du 20e siècle) et Tragus et Lobel attestent de leur pouvoir antispetique sur les voies urinaires. 

Source : 300 plantes médicinales de France et d’ailleurs, Claudine Luu & Annie Fournier